• Analysez-vous avec honnêteté - pensez-vous avoir vraiment « grandi » ou même « mûri » ?
    Moi pas vraiment...

    Depuis l'age de 9 ans (avant, je n'en ai que peu de souvenirs), j'ai vécu. Une vie rarement monotone ou ennuyeuse (parfois si mais qui n'a pas fait d'études...) pour résumer.
    J'ai vu des choses, fait des choses, certaines vraiment stupides, comme d'essayer de gérer ma propre vie en dépit de certaines situations qui se présentaient. Et quand bien même, professionnellement, j'ai fini par ne pas être trop mauvais...
    J'ai retenu une chose importante de ceci : n'investissez votre temps que dans les choses que vous comprenez complètement.
    Malheureusement, j'ai moi-même rarement suivi ce précepte, perdant par la même de belles opportunités (mais c'est peut être ainsi qu'on se construit le mieux : l'expérience de l'échec).
     
    Regardez le secteur bancaire. Personne aujourd'hui dans ce milieu, même le plus pointu des « top investment bankers » en costume sombre et cravate à épingle d'or, n'a la moindre notion des risques qu'ils sont supposés manager. Inévitablement une question très basique se pose : le « risk management » n'est-il pas exactement cela ?
    Qui a dit qu'on devenait sage en vieillissant ? Belle conn... oui, vraie pour seulement un très petit nombre de gens ... qui possédaient déjà cette sagesse quand ils étaient jeunes !
    Car comme moi certainement, la question la plus fréquente que vous ayez pu entendre par le passé était : « quand donc deviendras-tu un jour mature ? »
    Ce que je veux dire par là, c'est que les premières impressions sont toujours les meilleures, celles qui nous marquent pour la vie.
    Quelles étaient vos passions quand vous étiez enfant ? Cherchez...

    Petit, j'aimai tout ce qui touchait à la nature, aux animaux, aux sorties outdoor (les balades quoi !), à l'action et aux sensations...
    Aujourd'hui, ce qui m'anime est resté inchangé (mon amour des animaux s'est mué en une passion des requins...) : j'ai été, je suis, je resterai...

    En tout cas une chose est sûre, je vais bien profiter de cette petite semaine de ski (+boulot of course, no choice...) à La Plagne pour skwaler, skier, surfer comme un malade, la neige est fantastique cette année ! (départ cet après-midi pour la Savoie, YES !). A+

     


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  • Sympathique animal que voici, photographié par un pêcheur japonais... Je n'avais encore jamais vu ce type d'espèce auparavant (même après avoir beaucoup bu... !).

    Apparemment cette bestiole vivrait dans le fond des océans (on s'en doute un peu) et celui-ci serait remonté en surface semble-t-il en raison d'une maladie ou d'une perte de repère (mais c'est difficilement explicable vu qu'on en connait peu de choses).

    La bonne nouvelle et que cette espèce n'a pas grand chose à risquer au niveau "finning" (la pêche au requin pour récupérer (sauvagement) ses ailerons et en faire des (infâmes) soupes...), vu leur absence de dorsale et leurs petites pectorales...



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  • suite du post précédent, par Pierrick Chatel...

    "Après l'incroyable rencontre entre un groupe de cinq plongeurs et un grand requin blanc dans la passe de Dumbéa, le week-end dernier, voici quelques conseils si le squale vient vous titiller d'un peu trop près. Des conseils utiles, mais surtout, très théoriques..

    Rester calme Facile à dire ? C'est sûr. Car se retrouver nez à nez avec une bestiole de cette envergure (de 4 à 6 mètres de long, jusqu'à deux tonnes et demie), qui constitue le sommet de la chaîne alimentaire des océans, donne forcément quelques émotions. Mais sa réputation de mangeur d'homme doit plus à Hollywood qu'aux statistiques, comme le montre le cas de ce week-end.

    Faire bloc ? L'attitude adoptée par la palanquée de Luc Bourdil, samedi dernier, a été la bonne. Les cinq plongeurs se sont regroupés, jusqu'à former un bloc. Cette masse peut-être susceptible d'atténuer les velléités du squale, surtout si un phénomène aussi étrange pour lui qu'un paquet de bulles s'échappe de l'équipement des plongeurs.

    Se coller au récif ? Il faut essayer de profiter de l'environnement immédiat. Se coller à la paroi d'un récif, par exemple. « Le requin a besoin d'espace pour attraper et secouer sa proie, précise Philippe Borsa, chercheur à l'IRD. Un plongeur sera donc plus vulnérable en pleine eau, perdu dans le grand bleu plutôt qu'adossé à un récif. » Bon, si vous êtes seul face à un grand blanc, au milieu du grand bleu avec vingt mètres d'eau au-dessus de la tête, nous ne nous risquons pas à donner de conseil. Sauf peut-être celui de faire une petite prière ?

    Savoir terminer sa plongée ? A dix ou vingt mètres de profondeur, le requin est dans son élément, l'homme pas. Pour cela, il faut donc à tout prix éviter une remontée rapide, sous prétexte de vouloir prendre ses distances avec la bébête. Le risque de surpression pulmonaire ou l'accident de décompression peuvent être bien plus fatals au plongeur qu'une émotion forte due à un tête-à-tête avec un Carcharodon carcharias (le nom scientifique du grand blanc). « De ce point de vue-là, il faut de nouveau saluer l'attitude de Luc Bourdil qui a ramené sa palanquée dans des conditions normales », souligne Philippe Borsa.

    Immortaliser l'instant ? « Si jamais on se fait bouffer et si on retrouve l'appareil photo, au moins les gens comprendront... », rigolait après coup Luc Bourdil, l'auteur des clichés publiés hier dans Les Nouvelles. Encore faut-il conserver une bonne dose de sang-froid pour avoir l'œil dans le viseur, même en claquant des dents, plutôt que de rester interdit, pétrifié, tétanisé comme le ferait sans doute n'importe quel plongeur, même expérimenté... Ça fait des belles photos et au moins, on ne vous prend pas pour un rigolo qui cherche à se faire mousser...".

    C'est ce que j'appelle un article intelligent et bien écrit, comme on aimerait en lire plus souvent... Quand à savoir ce que chacun ferai dans ce type de face à face, je n'aurai que 3 mots : à l'eau !

     


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  • Pierrick Chatel, journaliste aux Nouvelles de Calédonie nous raconte l'extraordinaire aventure qui est arrivée à Luc Bourdil et 4 de ses plongeurs :

    "18 mètres d'eau au-dessus de la tête et un grand requin blanc qui vient vous dire bonjour, à moins d'un mètre de distance. C'est la drôle de rencontre qu'a vécue un groupe de plongeurs, samedi dernier, au niveau de la passe de Dumbéa. Le grand prédateur, mesurant près de cinq mètres, est reparti comme il est venu près des hommes en bouteille. Très tranquillement.

    Des requins, il est arrivé à Luc d'en voir quelquefois, lors de ses nombreuses plongées. Mais jusqu'à samedi dernier, il n'avait jamais eu le privilège de fréquenter d'aussi près (un peu plus d'une longueur de bras) un grand requin blanc. Aujourd'hui, il frémit encore à l'évocation de cette proximité et surtout, de cette entente cordiale entre l'homme et la bête, pas franchement évidente pour le commun des mortels.

    La scène se déroule à environ 18 mètres de profondeur, vers 8h30, près de la passe de Dumbéa. Luc, 34 ans, informaticien à la mairie de Nouméa, a enfilé ses palmes et porte deux bouteilles sur le dos. Titulaire d'un niveau 4, il emmène une palanquée de quatre autres plongeurs. Deux jours après cette plongée plutôt épique, il livre son récit sur un ton presque rigolard, en mesurant la peur qui a été la sienne. A posteriori, il voit cette rencontre plutôt comme une grande chance. Celle d'approcher un prédateur hors du commun, en ayant même eu la présence d'esprit d'immortaliser la scène.

    « On est descendu lentement, jusqu'à arriver au niveau du tombant, explique Luc. La visibilité était vraiment parfaite, je dirais une cinquantaine de mètres. Côté large, on a repéré cette tâche qui grossissait à vue d'œil. J'ai tout de suite pensé à un requin. Et plus il se rapprochait, plus je me disais qu'il était sacrément gros. » Le squale évolue lentement, à une allure constante et se dirige droit sur le petit groupe des cinq plongeurs. Plus il approche de la palanquée, plus les plongeurs reculent pour se retrouver adossé au récif. « Il a poursuivi tranquillement sa route, droit devant nous, légèrement en hauteur, raconte Luc. On a eu tout le temps d'admirer sa belle gueule et sa jolie rangée de dents. Je me suis aussi demandé quand est-ce qu'il allait enfin tourner au lieu de se continuer droit sur nous... »

    Le grand blanc finit par contourner le groupe, puis refait un petit passage, droit devant eux. « Je pense qu'il est passé à un mètre de nous, estime le plongeur. Comme il m'est déjà arrivé de toucher les raies mantas, je me suis dit à un moment qu'il fallait que j'étende le bras », rigole-t-il. Ce sera tout pour cette rencontre plutôt amicale, en définitive. « Ce requin, c'était comme si une balle arrivait sur nous au ralenti, explique Luc. Même si paradoxalement, à aucun moment on ne s'est senti attaqué. Je pense que la bête était plutôt curieuse. Le requin évoluait lentement, calmement. Nous avons dû, nous aussi, faire preuve de calme même si certains d'entre nous étaient pétrifiés. C'est le genre de moment où l'on se dit qu'on n'est pas grand-chose face à la nature... »

    Ce qui a impressionné Rémi, 29 ans, kiné à Nouméa, c'est la taille de la bête. « Il est passé tellement près de nous qu'on aurait pu le toucher. Avant qu'il n'arrive sur nous, on s'est tous regroupé. On s'est serré. Il n'y avait que ça à faire, de toute façon. » Les plongeurs se sont tellement regroupés que Luc, l'auteur des clichés, a même eu du mal à saisir son appareil photo... « Moi, reprend Rémi, je regardais, je profitais de l'instant. Mais comme j'étais à l'arrière du groupe, je me disais aussi que si le requin devait attaquer, je ne serais pas en première ligne... » Non, ce jour-là, « Monsieur grand blanc » était simplement d'humeur curieuse."

    Belle rencontre, non ? Certes très stressante mais ces plongeurs, surtout leur chef de palanquée, ont bien joué le coup...


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  • Bien claqué ce soir (entraînement + taf', le bon mélange...) donc je vous porterai juste une petite image qui m'a bien plut.

    Quand on pense que pour certains, aller au boulot en transport en commun n'est déjà pas très drôle, ce genre de déco risque d'en rebuter plus d'un... moi, je la trouve marrante bien qu'orienté "Dents de la Mer" (que je n'aime pas du tout !) : enfin, le délit de sale gueule est et restera, quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise...


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