Bon c'est vrai, je n'ai pas trop posté sur mes entraînements ces temps-ci, ni sur le triathlon et mes compèts à venir.

La (bonne) raison est que question entraînement, je suis plutôt dans le light ces dernières semaines. En natation, zéro pointé depuis 1 mois et demi (et plus même) à cause d'une épaule gauche récalcitrante (entorse acromio-claviculaire selon le toubib) et d'une motivation à faire pâlir...

En vélo, petites sorties par ci par là mais pareil, la motivation pêche un peu. Et vu que je n'ai pas d'objectifs définis cette année encore, j'y vais à l'envie et pas à la nécessité... ita est !

Pour la couse à pied, par contre, c'est plutôt 3 à 4 entraînements sérieux par semaine (mes chaussures de running commencent d'ailleurs à tirer la tronche...), c'est cool, rapide, sans préparation ou déplacements inutiles : le pied quoi ! De là à me préparer quelques duathlons... pourquoi pas ?

Question compèt tiens, je n'ai encore rien décidé, peut être un tri d'ici l'été mais rien n'est moins sûr. Mon niveau ne sera ni mieux ni vraiment moins bon que l'année dernière alors mis à part l'ambiance des courses, j'ai du mal à me projetter.

Basta, on verra bien, y'a des courses pédestres, des cyclosportives, des trails en remplacements (aïe l'épaule !)... plus de news au prochain épisode.

Allez, il y a longtemps que je n'ai pas poussé un petit coup de gueule. Promis, les prochains posts seront moins "touchy" car les conneries de ce genre (cf photo) me mettent hors de moi mais ne règlent pas le problème... Mieux vaut instruire que punir (quoique avec certains, instruire est parfois peine perdue...) !

Sinon, pour en revenir au titre de mon post, voilà bien la question !

Vraiment, que rajouter à cette image abominable ? Rien.

Si ce n'est que ce genre de Tournoi des Monstres ("Shark Monster Tournaments" dans le texte) est définitivement le royaume des affreux remplis de bière, des imbéciles au menton bas (et certainement frustrés sexuels...).
Les hommes, les vrais, ne tuent pas pour le sport, surtout quand le risque n'est pas même présent comme dans la chasse aux requins...

Intéressant graphique posté par un de mes partenaires américain. La légende indique quand même que l'envolée de la courbe "All disasters" doit peut être beaucoup à l'amélioration de la communication mondiale sur ces évennements.

Il n'en reste pas moins qu'on peut se poser une question essentielle (n'en déplaise à Monsieur Cabrol et consorts qui nient le réchauffement climatique mais bon, tout le monde n'est pas Expert-Météo à la télé !) : ces catastrophes naturelles (pourquoi catastrophes d'ailleurs puisque c'est naturel ?...) sont-elles réellement en augmentation avec la température du globe ? Comment ces deux phénomènes sont-ils liés exactement ?

Avec ce quon' lit ou entend de ci de là, on a l'impression d'être sur une autoroute à une voie, roulant à 200 à l'heure avec un mur en béton armé à 1 km devant nous... et on continue d'accélérer...

Mais bon, il paraît que le climat se refroidirait plutôt (si si !). A force de souffler le chaud et le froid, on risque de choper un bon gros coup sur la tête, l'espèce humaine aura durer 40 000 ans, pas si mal non ?

Allez, foin de spéculations, je préfère m'inquiéter du sort des autres espèces animales (et autres) : une bonne métaphore ici : http://fijisharkdiving.blogspot.com/2009/03/global-warming.html

Ca me fait vraiment cet effet là...

Mardi matin j’ai appris la mort d’un homme que je connaissais un peu sans l’avoir jamais rencontré. Je ne pensais pas que sa mort m’affecterait autant, comme si un de mes proches amis ou un de mes parents avait disparu.
Mais comme pour de nombreuses personnes, la mort d’un proche attriste souvent par le vide qu’elle laisse au fond de nous…

Par ses écrits et un reportage vidéo en Afrique du Sud, Xavier Maniguet m’a beaucoup apporté. Le premier de ses livres que j’ai lu s’intitulait « Les dents de la mort ». Véritable encyclopédie sur les requins, il m’a permis de me découvrir une véritable passion pour ces animaux marins, le grand requin blanc en particulier. Aujourd’hui introuvable car épuisé, j’espère de tout cœur qu’il sera réédité un jour pour le plus grand plaisir de ses futurs lecteurs…
Puis cela a été « Survivre, comment vaincre en milieu hostile » et surtout « Les énergies du stress ». Deux bouquins que j’adore et qui regorge de connaissances et d’expériences d’un homme de terrain intelligent et droit.
D’aucun diront qu’il a participé à des missions militaires particulièrement houleuses, la plus connue étant sans aucun doute celle de l’affaire du Rainbow Warrior, le bateau de Greenpeace coulé à Auckland en Nouvelle-Zélande et au cours de laquelle un homme (un photographe de Greenpeace) fut accidentellement tué. Il s’en est expliqué, après plus de 20 ans à avoir tue la vérité, dans « French Bomber », le livre-vérité sur cette affaire. Pour moi comme pour ceux qui l’ont vraiment connu, il a été et restera un patriote dans le plus noble sens du terme, avec ses secrets et ses passions, fidèle en amitié comme envers ses équipiers.

Quand j’ai créé Energy Trip, mon agence de voyage, mon objectif était de proposer aux gens ce que Maniguet a toujours voulu et qu’il a dit dans une phrase que j’ai repris sur le site web de l’agence : « Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.»
Un précepte qui me semble la clé d’une existence réussie, en tout cas pour ce que j’en crois.
J’avais il y a quelque temps eu l’envie de l’appeler pour lui signifier que je l’avais cité ainsi (une politesse minimum me semblait-il) et pour peut être le rencontrer et me faire une idée plus précise d’une personne qui m’avait tant apporté indirectement. Le temps m’a manqué et l’occasion est passée : il faut toujours vivre ses rêves avant qu’ils ne disparaissent…

Maniguet, je ne pouvais croire qu’il mourrait un jour, en tout cas si « jeune » (62 ans) : vrai trompe-la-mort, il avait plusieurs fois échappé de peu à une fin prématurée, en parachute, en avion ou au cours d’un de ses multiples périples qui lui avaient fait vivre plusieurs vies au cours d’une seule.
Lui qui disait qu’on ne devait pas préparer sa retraite à coup de cotisations sociales, mais bien en développant sa pluridisciplinarité… il avait raison mais ne pourra en profiter.

Il m’a également fait découvrir Henri Laborit, extraordinaire chercheur, chimiste, sociologue français mort il y a quelques années dans une indifférence quasi totale des médias et de ses pairs. Laborit, le père de l’inhibition de l’action si chère à Maniguet pour expliciter le stress et y apporter des solutions.
Relisez Laborit, ses ouvrages sont absolument géniaux, bien loin de la condescendance actuelle que l’on voit parfois dans la sociologie.

Chaque jour je me lève avec l’envie d’aller plus loin, de découvrir des choses, de sentir l’énergie du monde me porter. Pas toujours simple quand les problèmes se présentent. Mais une chose me motive plus que tout autre : l’envie de faire quelque chose de ma vie, ne pas la gâcher, ne pas la disperser non plus, action ne rime pas forcément avec mouvement désordonné. Car je n’ai pas envie (et plus j’avance, plus cela me paraît évident) de me retrouver à 70 ans, de me retourner et de voir que je n’ai rien accomplit de ce que je voulais vraiment. Quoi de plus triste que de s’apercevoir de cela quand il est trop tard (est-il vraiment trop tard cependant ?). Ce doit être pire que la mort…

Mes pensées vont à sa famille, ses proches et à ses amis qui l’ont si bien connu et apprécié.
Pour moi, un père spirituel est parti, des ailes dans le dos comme il avait toujours voulu vivre. Je suis triste, étonné que cela me touche autant, au regret de ne pas l’avoir rencontrer une fois au moins.
Ses idées et ses préceptes nous restent, j’espère qu’ils profiteront à d’autres. Un homme extraordinaire s’en est allé, d’autres viendront…

Merci à toi Xavier Maniguet. Tu as vécu comme tu le souhaitais et c’est une belle leçon de vie que tu nous as donné.

Me revoilà après quelques jours off sur le blog. Parti un peu au ski (ah le mi-temps à la montagne, le pied) avec une neige excellente et un soleil radieux. 2 jours pleins où la neige est tombée drue et ensuite, que du grand beau !

Le plaisir total, qui ne m'a pas empêché de me mettre une gaufre bien sentie à ski le 2ème jour : sur l'épaule droite, un vol de 5 mètres, boum, ça fait mal. Je pense que je me suis peut être fêlé une côte (supérieure droite), ça ne m'empêche pas de respirer mais alors impossible de dormir sur le côté droit ou de courir à l'aise.

Le pire dans tout ça, c'est que je n'ai pas pu sortir le skwal, j'avais pas les sensations et surtout pas l'envie de me remettre une taule sur la même épaule (sachant qu'il faut quand même envoyer un peu en skwal, surtout avec mon Guépard). J'suis un peu dégoûté surtout avec les conditions de neige et de soleil qu'on avait. Ce sera pour l'année prochaine...

Côté taf', y'a à faire, c'est tant mieux.

Côté entraînements, la CàP va être un peu tendue je pense, footings légers et peut être un peu de seuil. La nat' on oublie pour l'instant. Le vélo, faut voir si ça ne tire pas trop...

De toute façon, j'ai d'autres idées en tête ces temps question sport... on en reparlera plus tard...

A+