• C'est peu de dire que j'aime les requins, je trouve que cet animal est un des plus beaux de la création (de la Nature of course... mais bon, le sujet de ce post n'est pas sur l'opposition Nature-Dieu).

    Son importance est capitale, comme pour tout Apex Predator (prédateur au sommet de la chaîne alimentaire), pour la conservation de l'équilibre des océans. Et qu'on ne vienne pas nous dire, comme le font Japonais, Norvégiens et autres tueurs de baleines, que ces animaux mangent trop de poisson (si si, c'est l'argument invoqué pour légitimer la chasse à la baleine !) et que donc, l'espèce humaine serait placée en danger de dénutrition poissonneuse par ces infâmes cétacés : c'est à hurler de rire... ou à pleurer de honte pour notre genre...

    Le requin a mauvaise presse, depuis toujours, et notre cher Spielberg a poussé cette peur à son paroxysme avec ses "Dents de la mer" dans les années 70 (il faut d'ailleurs que je post quelque chose à ce sujet pour "motiver" mister Steven a réalisé un palydoyer en faveur des shakrs : l'anti-dents de la mer. Il leur doit bien ça...). Depuis, que des millions de requins soient massacrés tous les ans se fait dans la plus totale indifférence, ou devrai-je dire ignorance. Et nos chers politiques montrent ici encore leur piètre efficacité à gérer les problèmes actuels et surtout futurs. Mais bon, on ne les élit que pour quelques années, alors... pourquoi regarder au-delà. Comme dirait Coluche...

    Youtube est un formidable vecteur d'informations... comme le montre cette VIDEO (attention aux âmes sensibles...). Dommage pourtant que les best-viewed vidéos de Youtube sur les requins soient plutôt celles en leur défaveur, du sensationnel comme l'homme de la rue (bizarre cette expression) aime à en avoir régulièrement (histoire peut être de pallier à son manque de sensations fortes dans sa vie...).

    Encore et toujours la lutte de l'argent contre la raison. Qui dure depuis toujours et qui ne s'arrêtera pas. Mais quand avant, cette lutte se jouait sur de petites échelles ou n'entamait pas un capital naturel certe immense mais limité, cela "allait". Désormais, l'industrialisation de notre appétence, qui a commencé avec l'exploitation pétrolière, etc..., nous menace nous, directement. Une première dans l'histoire de l'homme... une dernière peut être.

    Peut-être est-ce un mauvais moment à passer (et dommage pour nous de vivre cette période) pour nous voir enfin évoluer, malgré nous. Peut-être est-ce notre fin qui s'avance. Entre pessimisme et optimisme, mon coeur et mon esprit balancent.

    Qui agira et comment ?

    Je n'aime pas les pirates ou les écolos-terroristes (comme il y en a parfois) mais j'avoue avoir un faible pour les corsaires...

     


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  • S'il est bien un endroit où je me sent comme un poisson dans l'eau, c'est bien en Savoie... Petite journée off aujourd'hui, aux Saisies, un temps incroyable, bien froid mais un soleil radieux et personne dans la station (elle ouvre samedi prochain). J'avais dit il y a 3 mois que cette année serait une année à neige, je crois que pour l'instant j'ai tout bon...

    Bon, ne pas bosser la journée a du bon mais il faut se rattraper le soir, donc... A+ je vous posterai un eptit quelque chose demain si le temps le permet...


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  • Compétition entre APEX predators : l'un ne risque pas vraiment de devenir dangereux (vu qu'il semble déjà mort ou du moins hors de son milieu de vie), l'autre pourra devenir aussi bien un danger immédiat qu'un secours immédiat pour les espèces en danger d'extinction comme les requins. Ou plus généralement devenir un des innombrables maillons de la chaîne humaine qui sans agir vraiment pour ou contre, a une influence énorme sur le devenir des autres espèces.

    L'homme n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler un animal marin, parfois explore-t-il les mers, en-dessus ou au-dessous de la surface, mais il sait pourtant influer très fortement sur ce milieu quasiment inconnu de nous, tout du moins sous les 50 mètres de profondeur : entre pêche intensive et pollutions de toutes sortes, nous sommes un prédateur avec une particularité étrange. Celle de chasser sur un territoire, au point d'en détruire la faune et la flore sans commune mesure, sans que ce territoire ne soit notre lieu de vie. Juste un immense réservoir qu'il s'agit semble-t-il de vider au mieux de (certains) de nos intérêts.

    La méthode n'est ni louable ni efficace puisque le gâchis reste énorme (et souvent pour des futilités), mais la solution qui consisterait à s'assoir, réfléchir puis agir dans l'intérêt global de l'Environnement (car nous faisons parti de cet Environnement, qu'on le veuille ou qu'on le croit ou non) reste une solution empirique pour ne pas dire utopique. Car elle reviendrait à "sacrifier" nombre d'humains en attendant que les progrès ou les avancées souhaités soient applicables. Qui peut croire que nous diminuerons de nous-même les quotas ou certains de nos agissements sur le seul prétexte de préserver l'Environnement ? J'entends bien de façon "réfléchie".

    J'ai tendance à croire que nous n'agissons qu'en réaction à ce qui nous arrive (c'est le propre de l'animal mais l'homme doué de conscience devrait avoir dépasser cela). Si nous devons changer nos actions, je pense que cela sera parce qu'on y sera obligé d'une manière ou d'une autre. La Nature nous en fixant le prix...

    Reste à voir quel sera notre prochaine étape d'évolution, une disparition inéluctable (comme tant d'autres espèces par le passé, hominidés compris), qui me semble plus que probable au vu de l'accélération de nos dérives, ou une "mutation" de notre esprit.

     


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  • Même s'il est de plus en plus courant de plonger en compagnie des requins-tigres (Galeocerdo cuvieri), en eau libre s'entend, donc sans protection apparente si ce n'est peut être un débordoir (sorte de petite matraque en caoutchouc ou en métal qui sert à repousser un requin un peu trop curieux, très utilisé par l'équipe Cousteau dans ses films), il est aujourd'hui plus adapté à mon sens de compter sur la protection d'une cage.

    La photo ci-dessus montre les nouvelles cages (créées par un de mes partenaires aux Bahamas, pour Energy Trip et nos voyages-plongée avec les requins-tigres) disponibles pour des observations in situ de ces magnifiques squales.

    On remarquera néanmoins l'écartement de la fenêtre supérieure, qui sans laisser le passage aux plus gros spécimens, permettra quand même aux plus petits de "passer" dans la cage : on est proche de la protection nécessaire aujourd'hui pour observer les grands requins blancs (encore que certaines cages utilisées notament en australie par notre partenaire Rodney Fox sont assez "ouvertes", 20 cm environ de fenêtre supérieure) mais avec une mobilité potentielle dans la cage très bien étudiée.

    Et poser au fond comme cela, à environ 15 mètres de profondeur, les plongeurs disposent de repères au sol très utiles pour des photos réussies. Il n'y a pas à dire, du beau matos, non ?

    OK, on aperçoit 2 plongeurs dont un photographe, hors de la cage mais rappellons tout de même que l'un est certainement le Dive Master et l'autre un photographe pro (et donc pas un client). Le troisième dans la cage me semble plus être un plongeur-client lambda, pas encore assez habitué à ce type de plongée pour évoluer hors de la protectuon des barreaux d'acier.

    C'est typiquement la meilleure méthode à mon goût pour observer un animal qui reste peu connu, et potentiellement dangereux pour l'homme, même si de nombreux rapports tendent à diminuer de plus en plus la dangerosité du requin-tigre envers l'homme, comparé à certaines autres espèces de requins comme le bouledogue ou le requin océanique...

    Mais les légendes sont tenaces et le fait est qu'un animal qui peut mesurer jusqu'à 6 mètres et peser près de 750 kg reste un beau morceau...

    Pourvu qu'il le reste d'ailleurs, entre soupe d'ailerons et squalène à cosmetique (un prochain post la-dessus...), les requins restent toujours en grand danger d'extinction pour le simple profit de l'homme.


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  • c'est la devise du soir...

    Pour les non-anglophones, je traduirai par "bouges-toi les fesses... et le mental suivra !".

    Une devise que j'aime bien, trop peut être car le défaut qu'on peut y trouver serait de faire les choses d'abord et de réfléchir ensuite. Mais si l'on prend le temps de bien y songer avant de l'appliquer régulièrement, pour ne pas dire tous les jours, on y verra un conseil sain, réel et terriblement efficace.

    Comme dirait Lao-Tseu (à moins que cela ne soit François Rollin ou Henri Laborit) : "Quand l'inhibition de l'action engendre le stress, la peur et le désespoir, prends tes jambes à ton cou et court au devant des difficultés pour les affronter" (traduit du chinois par Mr Melyng)...

    Bon bref, l'action est et reste une des composantes immédiates et efficaces du succès d'une entreprise (au sens d'une réalisation humaine s'entend). Rien de pire que de rester les bras croisés à réfléchir sur le pourquoi du comment, quand la solution est devant, il faut relever ses manches et y aller.

    C'est souvent plus dur à faire qu'à dire mais croyez-moi : décidez de quelque chose à faire dans la journée, si possible à une heure fixée et tenez-vous y. L'heure venue, pas besoin de réfélchir, allez-y et faites ce que vous avez décidé de faire. Peur ou pas peur, envie ou pas envie.

    Vous verrez (on s'y habitue mais les premières fois sont généralement "spéciales"), l'action est vraiment une bonne conseillère parfois. Et la vie semble alors plus simple, on se découvre, on découvre son potentiel, son énergie (cachée) et les endorphines vous régalent... le pied quoi !

    Allez zou, faites l'essai et postez-moi vos commentaires...

    Oliv' (dans le zen ce soir...)


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