Voici un requin-tigre dans du formaldéhyde... le prix de l'objet : 21 millions de £ (livres sterling) !!!

Et selon celui qui l'a acheté, cet objet est du « modern art ». Moi, j'appelle ça la décadence humaine en plus d'un travestissement.
Peut être suis-je un peu dur mais c'est à la hauteur de mon... déplaisir ! (pour faire soft).

L'artiste qui a pondu cela est surnommé « The Undertaker » (le croque-mort), Damien Hirst, connu pour mettre toute forme de vie sauvage dans des containers tels que celui-ci, remplis de liquides étranges à travers lesquels on peut voir.

On pourrait y voir une version de Noé, avec son arche remplie d'animaux sauvages... à part que Noé les a sauvés et laissés ensuite aller pour qu'ils se multiplient.

Mais attendez, il y a pire !
Le requin-tigre qui a eu la malchance de tomber entre les mains de ce (débile) d'artiste avait été pêché puis vendu par ce fameux chasseur de requin australien qu'est Vic Bishop (qui se ressemble...).

Et vous savez combien il le lui a vendu ? 200 $... deux cents dollars !!!

Pour un prix de vente final de 21 million de £ (soit environ 32 millions d'Euros) !!!


Pour vous donner une perspective un peu plus Terre à Terre, cette somme d'environ 25 millions de $ pourrait payer la totalité des besoins de protection et de surveillance d'un parc protégé comme celui des îles Galapagos pendant 5 ans !!!

Quelque chose ne tourne pas rond sur notre planète...

Pour un simple cliché et son propre plaisir de "viander"...

L'un des plus déstestables personnages nous ayant fait l'honneur de sa présence sur Terre - Frank Mundus - est mort cette semaine.

Une légende locale, chasseur de requin, et pour certains celui qui servit de modèle au personnage de « Quint » dans « Les dents de la mer » de Steven...
Sa légende à lui démarre à l'époque de l'hystérie collective à propos des requins dans les années 70 jusqu'au nouvel age de protection de l'environnement et des requins, sans changer d'un iota sa position ou d'essayer de s'adapter à ce nouveau modèle.

On l'appellait le « Monster Man ». Son business : les grandes légendes. Son matériel pour la journée : un harpon, des seaux de sang et la patience d'attendre qu'un requin vienne à portée...

« Je veux qu'on se rappelle de moi comme d'un pionnier dans la pêche sportive au requin » disait-il sur son site web dans son style brutal et singulier.

Ces simples mots résument parfaitement une vie dont on disait qu'elle avait inspiré le film « Les dents de la mer » et son filou de Capitaine Quint, joué par Robert Shaw.
Mundus est mort de complications suite à une attaque cardiaque le 6 septembre dernier, juste après être rentré à Hawaï d'un trip de « pêche » à Montauk. Il avait 82 ans.

Sans commentaires...
Oliv'

Ma petite pique du jour...

Sacré Pierre Sled, je l'aime bien celui-là, bien dans la mouvance actuelle du « ne faisons pas trop de vagues » des médias français ...
A travers une courte émission journalière faite d'interviews (encore plus courtes) de personnes de tous horizons, il aborde les sujets les plus divers. Ca part bien me direz-vous...
Certes, mais quand on parle de certains sujets « brûlants », comme la commémoration des attentats du 11 septembre 2001, on essaye d'être un peu critique, instruisant à charge et à décharge comme dirait un magistrat, et non pas de parti pris. Ou alors on choisit un sujet plus léger comme le mariage de la reine machin-chose ou la énième victoire de l'équipe de truc.

Ce matin, joli exercice de style sur les rumeurs, dont celle si fantaisiste aux dires de nos deux compères (le Pierrot et son invité) de la controverse sur lesdits attentats. Mais si, rappelez-vous les documentaires « 911 Mysteries » ou « Loose Change I » remettant en cause la thèse gouvernementale américaine officielle.
Pas de commentaires, pas de questions dérangeantes, pas d'explications sur cette rumeur ni ses détails, en gros, cette thèse est du pur bullshit et basta, on n'en parle pas !

J'adore cette vision unilatérale, surtout quand elle vient des médias censés être critiques et sérieux (!).
Bon, ça n'est peut être pas aussi « important » que la thèse si bien défendue du créationnisme : saviez-vous que 55% des américains croient que le monde a été créé par Dieu en 7 jours (véridique !). Avec musées ayant pignons sur rue et moult disciples.
Là où il faut voir de la fumisterie d'illuminés manipulés par je-ne-sais-qui (encore que...), on préfère la polémique (donc l'accréditation du sérieux d'une thèse créationniste) au débat social et politique (la rumeur du complot US interne pour les attentats du 11/09) : en gros, de la belle propagande comme on a toujours su le faire à travers les ages...

L'histoire se répète, l'homme n'apprend rien... mais comme on disait du temps de Pline l'ancien (pour faire un peu savant...) : « Vulnerant omnes, ultima necat ».

Comme l'a chanté Bob Dylan, « the times, they are a-chaging » ... il semble y avoir un subtil mais grandissant changement de stratégie au sein des organisations de conservation de par le monde. Là où l'on avait un combat régulation/prohibition ou des zones protégées bien identifiées pour les espèces en danger, zones qui ont bien souvent montré leurs limites à cause d'un manque cinglant de ressources pour les faire respecter, une plus grande attention est désormais porté à l'éco-tourisme (le vrai !) par une information plus précise au public et surtout par des modèles économiques bien plus attractifs pour les gouvernements et/ou les acteurs commerciaux concernés. (ouf !).

Bien sûr, quand de nouvelles stratégies émergent, de nouveaux défis sont à relever également: l'impact écologique, le changement des mentalités, les évolutions des économies des pays du tiers-monde (pardon, en voie de développement, soyons politiquement corrects !), l'impact touristique donc, et toutes les situations de sécurité qu'elles engendrent pour l'homme comme pour l'animal.

Je pense en premier lieu à l'éco-tourisme auprès des requins, mes animaux favoris, mais il ne se limite évidemment pas à eux.
Mais comme pour les autres, je pense que ce type d'éco-tourisme possède à priori un bel avenir tant il génère auprès de ceux qui le vivent et l'expérimentent, un réel engouement. La préservation des écosystèmes (marin, dans notre cas des requins) dont dépendent ces Apex Predators (en haut de la chaîne alimentaire) en sera certainement la première conséquence (s'il l'on peut dire ainsi).
Cela prouvera aussi, comme cela a déjà été le cas par le passé si l'on se réfère aux recettes générées par le tourisme autour des éléphants en Tanzanie au lieu du commerce de l'ivoire, qu'un requin vivant est bien plus « utile« , écologiquement et économiquement parlant, qu'un requin mort.

Qu'on se le dise !