• Excellente séance de nat' ce soir, seulement 4 200m mais avec un 15x100 en 5 temps-3 temps, juste précédé d'un 1 200 pull-élastique-paddle (avec 300-3x100 progressifs-300-3x100 progressifs). On a finit par un 8x25 à donf' en variant le travail jambes-bras.

    Super sensations, pas de fatigue excessives des bras, le souffle OK, le rythme aussi, ma technique de nage s'affine et je comence à trouver mon placement dans l'eau (enfin, y'a encore du boulot mais bon, c'est un début).

    Ca fait plaisir, surtout après la séance de mer... de la semaine dernière où j'ai nagé comme un plomb !

    Les conseils du coach finissent par payer (faut bien brosser dans le sens du poil de temps en temps !).

     

    C'est p't'ête aussi l'excellente nouvelle de la prochaine édition du Tri Sapin, le 18 Juin 2006 : une distance Ironman (soit 3,8km de nage avec sortie à l'australienne à 1,9 km, 180 km de vélo dans les monts qui entourent le lac et 42,2 km à pied), en plus du traditionnel MD, raccourci en nat' et vélo et allongé en Cap pour l'occasion (1,9-90-21).

    Ca va clairement être dur de choisir surtout qu'y a l'Embrunman mi-Août.... Je suis tout excité mais on va laisser passer la nuit avant de réfléchir à tout ça.

    En tout cas, ce 10ème anniversaire à Cublize risque de rester dans les annales, ne le loupez pas (et venez nous voir !), ça va être une drôle de fiesta !!!


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  • Triathlon Sprint d'Etampes – 1er Mai 2005.

    Le triathlète est un animal bizarre : passant son temps dans l'eau, à vélo ou à courir, il attend la première course de l'année avec une impatience d'amoureux attendant sa belle, mais tout en en redoutant la venue.

    Ne dérogeant pas à ce principe, je piaffe de voir le 1er Mai arriver mais je redoute aussi la réputation d'Etampes : l'eau glaciale, sa transparence légendaire, du vent à vélo, pour finir sur une course à pied où on sent à nouveau ses pieds se dégeler vers le 3ème km (sur les 5 prévus) ! Une belle légende me direz-vous, mais à cœur vaillant, rien d'impossible, d'autres l'ont fait et y vont chaque année, on verra bien. Et c'est pas 2 jours de crève qui vont me retenir, même si la forme n'est pas top, au moins j'tombe pas encore, donc...

     Arrivé(s) sur le site (nous sommes une bonne 20aine du TCSQY), c'est le classique retrait des dossards (le 99 pour moi)-tee-shirt-plaque vélo avant de préparer le matos pour l'échauffement. Enfin, échauffement c'est vite dit vu la température caniculaire qui règne en ce début d'après-midi : pas loin de 30°C au soleil ! Une bien belle journée comme on aimerait en voir plus souvent en région parisienne (surtout cette année... gla gla gla). Ca court un peu, roule un peu mais il semble que cette météo ne motive pas trop les triathlètes pour un échauffement en règle...

    Donc petit tour à vélo pour la reco habituelle, puis direction le parc pour le tatouage et l'installation dudit matos à l'emplacement attribué.

     Après le briefing de l'organisation, nous marchons vers le départ situé de l'autre côté du plan d'eau : soit environ 250 hommes & femmes grenouilles, la plupart avec la combi sur le bras vu la chaleur qui règne à cette heure.

    On s'apprête dans nos combinaisons néoprène, 50m de nage dans l'eau bien fraîche mais loin des 12°C attendus (environ 17°C), on est tous sagement (ou presque) derrière la ligne de départ.

    Un coup de corne de brume et c'est la ruée, on ne ressent plus l'eau froide ni le stress, maintenant c'est chacun pour soi...

    Idéalement placé à gauche, je ne subit pas trop les coups et frottements habituels des départs rapides, et je règle assez vite mon allure malgré une légère tendance à dévier vers la gauche qui m'oblige à souvent lever la tête. Arrive le 1er virage, à 180°, et là, c'est bien simple, on ne voit vraiment plus rien mais on sent bien les bras et les jambes de chacun qui essaye de se frayer un passage. Fidèle à mon habitude, j'arrive en accélérant vers la bouée, virage sec et redémarrage rapide pour éviter de me faire engloutir : et ça marche pas trop mal !

    200m plus loin, nouveau virage à droite, à 90° cette fois, moins de monde certes mais ça bouge quand même pas mal : reste 200m de ligne droite vers le ponton, j'accélère le rythme et me place enfin, prêt à être soulevé (eh oui !) par de costauds bénévoles qui nous attendent. Ils nous hissent sans problème sur le ponton (sur un bras pour moi, cool...) et maintenant direction le parc à vélo, à 200m, avec ce satané zip de combi que je n'arrive pas à chopper en courant ... Le public, nombreux, est placé derrière les barrières, et nous encourage en hurlant, ça motive vraiment, merci à eux.

     Le parc à vélo ; je me rue vers mon fidèle destrier sous les encouragements des potes du club dans le public, casque, lunettes, dossard et hop, je décroche le Scott du tri-parc et court passer la ligne pour sauter sur la selle et appuyer comme un fou sur les pédales : aujourd'hui, j'expérimente en course les chaussures accrochées aux pédales avec enfilage en route. Bien appliqué, ça marche pas mal, une bonne lancée au départ, un pied puis l'autre, on relance, on ferme les sangles et on appuie, que du bonheur ! Enfilage réussi (le désenfilage le sera beaucoup moins) !

    Le parcours est simple, tout à fond dès le départ, ligne droite, petite bosse, redescente, un faux-plat montant, un coup de cul de 300m, une bonne relance, virage sec à droite et longue ligne droite avant the descente. Tout ça passe pas mal, y'a toujours des furieux qui doublent (mince, j'croyais être au taquet, moi !) mais bon, je me venge sur les autres.

    Petite anecdote : je suis au taquet dans le faux-plat, seul, appuyé sur mon prolongateur et appuyant sur les pédales, quand un concurrent me double (lentement !) et ... se rabat juste devant moi. Oh pas de danger mais plutôt une surprise vu qu'une moto nous double également avec un gentil arbitre en polo rayé qui me crie : « attention 99, pas trop près sinon carton ! ». Là j'y crois pas, un pseudo-drafting sur 2 mètres et hop, bon comme la romaine. Va bientôt falloir freiner quand on se fait doubler... nan je rigole mais ça calme quand même ! Surtout quand on est adepte du No drafting, no doping...

    Le parcours est vraiment sympa, la route quasi déserte est entourée de champs, vent dans le dos au retour, ça tourne à 50 à l'heure et presque pas mal aux jambes. Descente au taquet avant de rejoindre la route principale, plus que 500 mètres et on y sera. S'agit de pas se louper pour la prochaine transition...

     Et comme toujours, j'arrive trop vite à l'entrée du parc à vélo, la ligne de mise à pied est à 10m devant moi et je n'ai défait que mon pied gauche... faut vraiment être manche, résultat, je saute de ma machine avec ma godasse droite au pied, que j'enlève aussitôt et je file vers mon emplacement en pestant ! Y'a des claques qui se perdent...

    Le temps de sauter dans mes baskets et de tomber le casque, je jette un œil au parc, y'a encore pas mal de places vides (yes !), et je file pour les 5km de course.

    Dès le départ, je sens la chaleur ambiante, heureusement on ne part pas pour 42km et quelques. On est 4 ou 5 à courir dans le même rythme, ça me permet de fixer ma foulée et d'avoir une cible en vue pour la motivation. Mon pote Gilles me dépose littéralement au 1er km, il court comme un lapin (ah, la VMA !), je m'accroche 10m mais je sens le sur-régime arriver alors je ralentis.

    Au km 2, je me fais doubler par un G.O. à VTT, talkie-walkie à la main en train de marmonner je-ne-sais-quoi. Et il reste comme ça sur 200m à m'encourager et à surveiller derrière moi : je comprends alors que je « sers » de lièvre à la 1ère féminine (ça c'est cool !). On courre comme ça encore 1 bon km puis il ralentit, je ne le reverrai pas (sauf sur le ½ tour). Arrivé au 2nd ravito, on prend à gauche pour un petit aller-retour de 500m où je croise mon pote Gilles qui marche fort, ainsi que l'Antoine qui m'a déposé à vélo. Je croise aussi la demoiselle qui me suivait tout à l'heure, bonne foulée, elle s'accroche !

    Le rythme est bon, après la relance au ½ tour, je m'engage sur la dernière portion avant d'arriver au panneau 5km ! Stupeur, il reste encore 500m (pas grand chose me direz-vous mais bon, ça surprend), faut dire que la boucle autour du lac m'apparaissait comme bien longue pour ne faire que 200 mètres avant l'arrivée. J'accélère un peu pour bien finir et franchit la ligne en 1h04'40''. Content et bien cuit.

     Il y a déjà pas mal de monde au ravito, chacun commente la course. Je passe sous le jet d'eau bien fraîche d'un G.O., le top avec cette chaleur, et récupère ma fiche d'arrivée personnelle fournie par l'organisation. Tout y est inscrit, je suis 83ème au scratch, 37ème dans ma catégorie. Et assez satisfait, vu mon état de forme, pour ce premier tri 2005.

    Retour au parc à vélo, on plie les gaules et le reste, direction la voiture pour tout ranger et s'étirer un peu.

     En bref, une excellente course, bien organisée (vive la puce pour les temps intermédiaires), eau (presque) agréable, très bonne ambiance. Juste un petit détail, les gobelets d'eau (taille XXXXL) aux ravitos sont très pratiques pour s'asperger mais pas trop pour boire... !

     Et au final, une bonne prestation du Club (le TCSQY !), avec :

    - Phiphi Chollet, 2ème du Découverte et 1er dans sa catégorie.

    - Christophe Perrier, 3ème au scratch sur le sprint et 1er dans sa catégorie.

    - 5 triathlètes du club dans les 20 premiers.

    - 1er Club par équipe avec Christophe, Sébastien, Jérôme, Brice et Fabien. Bravo les gars !

     Finalement, la légende n'a donc pas été aussi difficile que cela à affronter, alors rendez-vous en 2006, et merci encore aux organisateurs et à tous les bénévoles pour cette belle journée.

    Oliv'


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  • On n'en est pas encore là au niveau du temps (en plus, la photo est prise en Savoie) mais ce matin ça caillait bien quand on a enfourché nos VTT pour 2h30 de ballade en forêt...

    J'avais eu la bonne idée de ne mettre qu'un cuissard court, je n'ai pas gelé sur place parce qu'on a bien roulé mais merci les ronces sur des guibolles bien glacées. Enfin, quand on vient de Savoie, faut tenir sa réputation (mais des fois, c'est pas vraiment ce qui y'a de mieux à faire...).

     Le coach fidèle à son habitude menait la danse (il avait la forme, faut dire qu'y fout pas grand chose de la semaine vu qu'y nous regarde nager et suer avec plaisir et délectation), suivit du Vince, aussi à l'aise en VTT qu'un verre à la main (enfin, c'est une image...), ma pomme partageant la position de serre-file avec le Pierrot que nous avons perdu au bout d'1/2 heure !!! On l'a bien cherché un peu quite à se retaper la méga côte qu'on venait d'enquiller, plus de Pierrot, même en ameutant toute la forêt... On en saura plus demain.

     En bref, une sortie très sympa, surtout après la séance CaP d'hier, les singletracks de La Minière étant quand même moins costauds que ceux de la forêt de Chevreuse.

     Oliv'

    Ps : si j'suis pas trop cuit ce soir après la muscu, j'vous poste un petit récit sur le triathlon d'Etampes...


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  • La nuit fut courte (à peine 5 heures) mais la soirée fut cool :

    après notre traditionnelle Assemblée Générale du Club, toujours aussi propice aux rebondissements les plus improbables !, direction la gentilhommière du coach où la crème de la crème des triathlètes s'était donné rencart.
    Les hostilités ont entamé doucement par une petite bière pour la plupart, des caïpirihnas pour les plus motivés... Apéro tardif puisqu'il était déjà 22h30 mais il n'y a pas d'heure pour les braves.
    Chacun y était allé de son envie pour ramener quelque chose à grignoter et après les traditionnelles chips/caouettes diététiques, on a sorti le pain de campagne et les patés de canard et autres lapins. Faut bien se faire plaisir de temps en temps, surtout avant la saison qui nous attend et puis, comment s'affûter si on a rien à perdre ?
    L'ambiance était excellente quoiqu'un peu trop masculine à mon goût mais bon, quand on cause triathlon toute la soirée, on comprend un peu...
    Le Vince en homme organisé nous avait gratifié d'un brie entier (une réussite) et d'un méga pain de campagne, une merveille ! Autant vous dire que les bouteilles commençaient déjà à s'aligner et que l'ambiance avait atteint une température raisonnable : en bref, on était chaud comme la braise !

    Le froid pinçant nous rappelait à son bon souvenir dès qu'on ouvrait un peu la fenêtre pour respirer, ce qui n'a pas empêché Pierrot et Jojo de nous faire des essais des dernières combi Zoot (US made), le top du top niveau souplesse paraît-il, à voir ce que ça peut donner en action (voir le blogg du Jojo pour la photo du mannequin : http://www.blogg.org/blog-16904.html).
    2 heures 30 passé, trop tard pour aller arroser la fin de soirée au pub ou pour sortir en boite, on est donc rester à disserter des courses à venir et, of course, de matos (hein mon Jojo !).
    3 heures 30, le combat cessa faute de combattants, les plus jeunes étant partis se pieuter, 3 mousquetaires restaient sur le terrain, le coach (normal), le Vince (fidèle au poste) et ma pomme (pour un Savoyard...)

    Au final, une soirée raisonnable mais qui m'a quand même un peu entamé pour la séance de CaP de cet aprèm, 1h35 quand même avec 2 blocs de 8x45'' en cote, récup 1'15''. Temps frais mais pas si froid que ça (5°C ?) et soleil. Y'avait pas foule mais les présents se reconnaîtront, enfin ceux qui ont finis les 2 blocs pas trop déchirés...
    Ce soir, raclette entre potes, c'est ma semaine diététique mais bon, demain sortie VTT dans le brouillard givrant avec des furieux donc j'en profite ce soir avant d'en ch... demain.

    Carpe diem comme on dit vulgairement !


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  • Je sais pas vous mais moi la pluie ne me dérange pas (trop) pour m'entraîner. OK, le vélo sous la pluie, c'est la galère, c'est limite en descente et vraiment pas top de se faire rincer la tête pendant des heures. En CaP, on est moins gêné, sauf glissades incontrôlées, c'est même rafraîchissant par moment.

    Mais en tout cas Mardi soir, pour l'entraînement de PPG, c'était carrément pénible, une piste d'athlé détrempée sur laquelle le travail des abdos et autres pompes s'est fait dans la joie il va de soi. On enchaîne avec une série de 8x200 progressifs, dans les flaques. Et on finit de récupérer sous une petite bruine bien fine et bien pénétrante. Sans compter que ça caille sec (ou plutôt humide devrai-je dire...) !
    Que du bonheur j'vous dit.

    Mais bon, on a le climat de la région et faut bien faire avec. Le problème, c'est plutôt les courbatures du lendemain (2 causes : pas fait de pompes depuis un bail et le froid qui n'arrange rien au niveau musculaire). Autant vous dire que la séance de nat' d'hier a été un vrai calvaire, les bras et les épaules raides comme du bois. Le coach nous avait mitonné une série bien tendue : 6x50 Z3, 3x100 Z2, 2x150 Z3 et un 400 à bloc, chronométré.
    Bref, ma plus mauvaise prestation de l'année en nat', sans compter que j'essaye de modifier les quelques défauts de ma nage et que j'ai un peu perdu tous mes repères. Espérons que ça reviendra vite parce que perdre 20'' sur un 400, c'est pas vraiment bon pour le moral....



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