• C'est pas pour faire le feignant mais quand je vois -3°C au thermomètre ce matin et le gel partout, j'ai pas vraiment l'envie d'aller me les cailler à vélo ce matin. Il fait pourtant un soleil radieux, mais je doute qu'il réchauffe vraiment le fond de l'air.

    J'aurai du sortir le VTT, ça fait bien mouliner les jambes et c'est plus ludique que de faire holiday on ice sur la route. Mais comme j'ai fait des tonnes de trucs hier, j'ai oublié de changer les cables-gaines-patins (freins et dérailleurs) que j'avais démonté dimanche dernier en me promettant de remonter le tout très vite, et je me retrouve donc avec un bike allégé certes mais pas vraiment utilisable... Je sais ce que je vais faire cet aprèm moi !

    Y m'reste le home trainer, bonnnnn ça !, 1 petite heure en vélocité et travail de pédalage, enchaîné avec 15' de gainage et la matinée sera remplie. Le tout avec le « Dookie » de Green Day en fond sonore, y'a rien de mieux pour se motiver...

    Et si j'ai pas trop comaté cet aprèm (VTT, VTT, VTT...), j'vous poste un petit article sympa pour le goûter... A+


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  • 249. Nous sommes à 249 jours de l'Embrun-Man 2006. La course mythique en triathlon, avec Hawaï. Si tout va bien, dans un an et quelques heures, je devrai franchir cette ligne d'arrivée après de longues heures d'efforts, de doutes et certainement de souffrances, morale et physique. Mais certainement heureux aussi.

    3,8km de natation, 188km de vélo en montagne, 42,2km de course à pied : un beau programme, n'est-il pas ?

    Mais avant cela, il en reste du chemin à parcourir, des heures d'entraînement et des km en natation, vélo et CaP. Du plaisir en perspective mais aussi beaucoup d'efforts. Certains nous taxent de fous (ont-il vraiment torts ?), mais quand on aime, on ne compte pas.

    Cela demande beaucoup, surtout à ceux qui nous entourent et vivent avec nous. L'important dans tout cela, c'est de ne pas se perdre, c'est de profiter à fond de la vie et de partager avec les gens qui nous entourent et que l'on aime. Chacun sa voie, certes. Mais le chemin est plus agréable quand on est au moins deux à l'emprunter.

    On ne remercie jamais assez les autres (bises à ma Stef en passant...) pour ce qu'ils nous apportent, alors merci à tous ceux qui m'encouragent et aux amis qui rythment mon existence...


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  • Hier, temps ensoleillé (ouais bon, on a vu le soleil pendant quelques heures !) mais aujourd'hui, retour de la grisaille et de la pluie... alors on en profite pour se remémorer les courses de l'année, quand il faisait bien chaud et que l'on maudissait ce damné soleil (le beau mois de Juin...).

    Mais je ne vous parlerai pas de ma 2ème prestation au Tri Sapin de Cublize pour l'instant car en ce début de Juin 2005, il y avait le CD d'Enghien, qui a été assez épique pour moi niveau organisation... je vous laisse juger...

    « Triathlon CD d'Enghien – 5 Juin 2005.

     C'est sans grande conviction mais avec néanmoins un petit espoir au cœur que j'arrive à Enghien ce dimanche 5 Juin avec mon pote Pierro du TCSQY.

    Que je vous explique, je suis là pour le CD mais je ne suis pas inscrit : j'ai envoyer mon inscription à l'arrache il y a 1 semaine (belle organisation ma foi, y'a des coup de pied au c.. qui se perdent !) et me retrouve de fait hors course pour ce CD si attendu par nombre de triathlètes franciliens. Me reste l'espoir d'un repêchage si un de compétiteurs inscrits se désiste, encore faut-il que nous ne soyons pas 50 dans le même cas !

     Départ prévu à 13h00, je patiente depuis 11h45 devant la tente des retraits de dossards (en me mettant des claques intérieurement) pendant que les collègues du club sont partis courir et rouler un peu !!! au moins, j'ai pas le stress d'avant-course vu que je ne part pas... pour l'instant.

    Les gentils organisateurs m'ont indiqué qu'il n'y avait pas de liste d'attente mais que si une place se libérait, il faudrait être là. Et on est bien là : 8 triathlètes en attente du sésame.

    Et là je dois dire que l'organisation a bien fait les choses car d'entrée, ils nous ont indiqué qu'ils feraient un tirage au sort en fonction des désistements possibles (mon coach Séverin m'a assuré qu'il y aurait no problèm !), au moins ce sera réglo, pas de passe-droit. Bravo.

    12h35, il y a 9 places de dispo, on est 8, c'est le top ! Je ferai Enghien cette année. Reste à attendre pour s'inscrire, heureusement le départ sera retardé de 15 minutes.

    13h02, j'ai mon sac, je fonce me faire tatouer et rentre dans le parc à vélo où il reste environ la moitié des concurrents, le reste est parti nager un peu... cool... pour eux. Le temps de trouver ma place, je pose rapidos mon matériel en bon ordre (vive l'habitude) et combi enfilée à moitié, je fonce vers la plage de départ à 200m de là.

    Bonnet sur la tête, lunettes, 50m de crawl, me voilà prêt ! A ce niveau là de la course, j'ai au moins pas grillé beaucoup de jus sur l'échauffement mais ça l'a quand même fait un peu speed.

    13h15, le coup de corne de brume habituel et 430 nageurs s'élancent pour 1500m dans l'eau un peu trouble mais pas trop fraîche du lac d'Enghien que dominent le Casino et les vivas du public !!!

    Pas trop de bousculade ni de pieds dans la tête pour une fois, il faut dire qu'on a la place en largeur. 3 bouées à franchir, sans réels soucis faut juste mettre un peu le turbo pour passer, et retour à la case départ, où 3 costauds nous tirent de l'eau sur le ponton, merci les gars.

    La nat s'est bien passée, 22'30'' à mon chrono, je sais je nage comme une pierre mais y'avait quand même un petit clapot pénible et j'ai une belle habitude de zigzaguer un peu quand l'eau est trouble, sans repères naturels au fond.

    Transition excellente au parc, la combi s'enlève toute seule (faut du temps mais je l'ai bien dressée !), lunettes, ceinture-dossard, casque et en route pour sauter en selle, enfiler les chaussures et appuyer.

    Le début du vélo est très grisant, on file à travers la ville, les carrefours nous sont réservés, on y passe en trombe devant les automobilistes arrêtés (YES !). Pas trop de relances sur cette portion, plutôt des lignes droites mais le revêtement s'avère quelque fois limite. Heureusement, les (très) nombreux bénévoles nous aiguillent parfaitement (merci à eux !) et les forces de l'ordre mobilisées en masse sont nos amis !

    10 bornes comme cela pour se mettre en jambes, bonne moyenne, avant d'arriver à la première difficulté du parcours : THE bosse de St Prix, une gentille petite côte en 2 portions, la première de 300m environ avec un pourcentage croissant jusque vers 12% je pense. Puis virage à gauche, 200m de plat relatif et virago à droite, 300 m de nouvelle grimpette à 16% avec une belle relance à faire au sommet. Ca calme un brin ! Surtout que le tapis plastique posé à cet endroit par les G.O. (pour valider les passages grâce aux puces) vous scotche carrément sur 3 mètres !

    Grande ligne droite, à fond sur le prolongateur, 2 virages à 90°, on repart en faux-plat descendant puis carrément en descente sur un terrain relativement accidenté.

    A ce moment-là de la course, je suis côte-à-côte avec un gars du Trinosaure, on file à 55 à l'heure et ... joie, on sent débouler et on voit nous doubler 4 gars, bien en file, 20cm entre chaque (j'veux voir qu'une seule tête !) !!!

    En bas de la descente, virage à droite, mais ils prennent trop à droite et se gourent de chemin, ½ tour les gars ! Le T-Rex et moi, on s'est pas plantés mais on s'inquiète pas remarquez, on sait qu'ils vont revenir aussi sec, et effectivement, dans le faux-plat montant suivant, rebelote, toujours en ligne, comme à la parade. Et avec le vent de face qui souffle un peu, ça doit aider c'est sûr.

    Je sais bien qu'Enghien, c'est qualificatif pour les Frances CD (course avec drafting à Charleville), mais là normalement y'a pas de drafting permis. Ou alors, c'était des cyclosportifs perdus et voulant s'amuser un peu... avec leurs beaux dossards, tout pareil que le mien...

    Le plus drôle dans l'histoire (si on peut en rire !?), c'est que la boucle de quelques 7 km (à faire 3 fois) incluant cette belle grimpette à 16% m'a permis de les revoir aux 2 tours suivants puisque j'arrivais en haut avant eux, avec une petite avance et surtout une grosse relance au sommet ! Ils me redoublaient ensuite, ce qu'on s'amuse...

    Je les ai perdus sur la portion de retour au parc (eh oui), 10km en ville avec souvent un petit vent de face mais toujours cette superbe sensation d'être au Tour de France, la route ouverte pour nous ! Merci à toute l'organisation pour ce moment vraiment grisant je vous le dis !

    L'arrivée au parc vélo, et donc ma transition, a été nettement moins bonne que la précédente vu que je m'y suis pris vraiment trop tard pour quitter mes chaussures sur le vélo : faut dire que j'avais pas vraiment pu reconnaître les 500 derniers mètres du parcours...

    Je saute donc de mon Scott, chaussures aux pieds, je perd 10 secondes à les enlever à mon emplacement (ça va, j'suis pas en tête de course) et je file sur le parcours Cap où s'active déjà pas mal de monde, dont une dizaine de mes potes du Club. Et là, excellentes sensations, je pars sur un bon rythme, que je garderais jusqu'au km 8, avant d'accélérer pour le finish.

    Le parcours est sympa, car il comporte une boucle de 5km à faire 2 fois : on croise donc plusieurs fois les autres triathlètes, ceux du Club, on s'encourage, on se tape dans les mains quand 2 potes se croisent, manque pas grand chose si ce n'est plus de public au long du parcours.

    2 derniers km, je me sens vraiment bien (ça change de la Cap du Tri Sapin en 2004 !), je déroule sans problème, les jambes pas entamées du tout par le vélo (moins vrai le lendemain...), je me sens léger et capable de faire 42 bornes comme ça (enfin je crois...). Dernier virage à gauche, je vois l'arche de ... départ à 50m ????? J'me suis pas gouré pourtant. Et non, reste une petite boucle de 200m à faire (pour les cartons noirs je suppose), on passe sous l'arche, demi-tour 100m plus loin, re-100m et l'arche de départ se transforme en arche d'arrivée !

    Arrivé en 2h26' (soit 125ème, 17ème en catégorie), je suis assez satisfait de ma course, pas trop déchiré. Je rejoins le ravito puis les collègues déjà arrivés qui discutent dans le parc.

    Bien entendu, on commente la course, les résultats de chacun, le drafting que chacun à évité mais subi à sa manière, Pour ma part, je suis vraiment écoeuré du non-respect de certains compétiteurs d'abord des règles de course mais aussi des autres triathlètes. Je ne finis certes pas dans les 10 premiers mais j'aime pas la triche, surtout pour ne grignoter que quelques places (y'avait pas 180km de plat !) dans cette portion du tableau !

    Les arbitres ont certainement eu fort à faire et ont du distribuer les cartons noirs à la volée (à ce que j'ai cru comprendre des conversations alentours), je vous laisse aller faire un tour sur le forum « Triathlon d'Enghien » de www.onlinetri.com pour juger des commentaires et remarques de pas mal de triathlètes....

    Au final, une excellente course, en ville, et en Ile-de-France, bravo à l'organisation pour ce tour de force et merci aux 350 bénévoles qui ont apporté leur aide.

    Rendez-vous en 2006 donc !

    A+, et RV à Charleville pour les Frances, je viens de voir que je me suis qualifié, trop bon ! »

     

    Ps : vous aurez bien sûr reconnu les 2 playboys à côté de moi : le Pierrot et Brayce de Pitt'


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  • C'est clair que le dimanche est généralement fait pour se reposer et se ressourcer. Et je peux vous dire que j'ai appliqué à la lettre cette maxime « après l'effort, le réconfort », après une semaine sportivement bien chargée. Après une superbe soirée pizza-party chez des potes qui ont un vrai four à pain dans leur cuisine (grandiose !), et une courte nuit, quel plaisir de passer sa journée au coin d'un bon feu de bois avec un bouquin et de boire un bon verre en prime.

    Par contre, notre ami André Hartman (dont je vous ai déjà parlé) ne me semble pas être aussi à l'aise, quoique. Ils ne sont pas nombreux ceux qui peuvent nager et affronter le terrible regard de la « mort blanche » sans protection aucune et en pleine eau. Précursseur de ce type d'investigation, André a fait quelques adeptes (pas moi pour l'instant, mais qui sait...) et c'est vraiment impressionnant de les voir évoluer avec un voire deux grands blancs nageant autour d'eux (regarder les reportages sur Planète ou sur La 5).

     Faites de beaux rêves... dans le grand bleu...


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  • Comme promis, je vous poste un petit mot avant d'aller récupérer de la séance de CaP de ce soir.

    JE SUIS DEGOUTE !!!

    Comme vous le savez si vous avez lu mon 1er récit sur cette course, le Tri Sapin de Cublize reste une de mes épreuves fétiches. En 2006, je m'alignerai pour la 3ème fois avec l'intention de faire péter mon chrono de l'an passé (qui améliorait celui de 2004 de 40' déjà !). Et ce pour le 10ème anniversaire de l'épreuve qui, pour l'occasion et en prévision de l'avenir (...) donnera le jour à une distance Ironman en plus du LD habituel.

    Mais là où ça me tue, c'est que bien que les distances soient presque inchangées pour cette édition 2006 (1,9km de nat', 90km de bike et 21km de CaP), et bien que la Monstress soit toujours au programme, et bien... et bien ?

    On ne montera plus cette cote infernale qu'une seule fois lors de la boucle de 21km et non plus 3 fois comme à l'habitude. J'SUIS DEGOUTE !
    C'était vraiment le piment de la course (entre autres) et elle faisait vraiment mal mais que du bonheur quand on arrivait en haut.
    Ah la la, je vais me coucher, j'suis trop déprimé... Ciao'

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