La paire gagnante: el presidente et le Brayce de Pitt ... !

Hier, reprise des entraînement CaP orientés qualité : 2 blocs de 15-45, récup 5'. Ca fait du bien de monter dans les tours...
Vous y auriez pensé vous, au bidon ?

C'est pas une nouveauté, pour bien nager il faut savoir (aussi) bien respirer. Il y a bien entendu l'importance du geste, la prise d'air ne devant pas déstabiliser, donc ralentir la nage. Mais on peut également se pencher sur un phénomène physiologique somme toute assez simple dans sa logique : le travail en hypoxie.

En bref, l'idée est d'apporter moins d'oxygène ou plutôt de prolonger la durée d'absence d'apport d'oxygène, ceci afin d'optimiser la capture de ce dernier par les cellules qui sont susceptibles de l'utiliser : les mitochondries. Elles « apprennent » alors à optimiser l'oxygène présent, ce qui a pour conséquence de mieux utiliser celui-ci lorsqu'il devient à nouveau disponible en quantité.

C'est clair que ce travail est assez éprouvant (pas sur 25m mais tapez un 3x200m en 3-5-7 temps, vous comprendrez) mais par expérience, je peux vous dire que l'aisance de nage et de respiration sur la 2ème partie de séance est flagrant (travail en hypoxie en 1ère partie de séance, juste après l'échauffement).

Avant-hier, séance nat' de 4 200m, en intégrant 2x(3x100 en 3-5-7 tps) et 8x25 (15m à bloc en apnée, 10m récup, départ 45''), on a finit la séance par un 4x500 et c'est passé nickel !

Pour plus d'infos, j'vous renvoie à l'excellent petit article de Mickael Lecuivre paru sur xtriathlon.com :

http://www.xtriathlon.com/ArticleAffichage.php?VARArticlesID=1420

Le triathlon a toujours été représenté pour moi par le long, avec la distance reine de l'Ironman. C'est pour la plupart des triathlètes un véritable défi: d'abord finir. Puis faire une bonne perf, pas forcément qu'un bon temps de course mais surtout avoir de bonnes sensations. Et se faire plaisir.

J'apprécie néanmoins beaucoup les distances plus courtes, sprint et CD, la gestion de l'effort est toute autre et permet de vraiment se dépouiller pour peu qu'on soit motivé le jour J. Mais il y manque pour moi une composante unique qui est le dépassement de soi, la volonté de toucher ses limites et de ne pas flancher quand tout va mal.

Les quelques MD bien costauds que j'ai fais ces dernièers années (Tri Sapin, Belfort, Savoy'hard) m'ont permis de toucher du doigt cet état où l'on se sent vraiment seul face à l'effort, où le courage est nécessaire certaines fois pour continuer à rouler, courrir, voir continuer tout court, ne pas abandonner.

2006, mon objectif est l'Ironman d'Embrun, une épreuve mythique et incomparable. Elle est notre "Hawaï" français, par sa difficulté et son côté atypique. Autant dire que la préparation devra être minutieuse.

Mais Embrun ne devrait pas être ma seule destination puisque je me rendrai à coup sûr à Cublize en Juin pour le Tri Sapin, et à priori à Gerardmer en Septembre pour les France LD. Sinon le Half de Monaco, avec une organisation au top paraît-il. La montée en puissance se fera comme d'hab', avec quelques sprints et CD en début de saison (les Frances CD en Mai si la date est maintenue). Mais on reparlera de tout cela plus tard...

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma chérie ! Pas de grosse fiesta vu que demain elle part bosser à 4h00 du mat' (pendant que moi je ronque sec !). Un bon p'tit coup... de champ' quand même !

Pour moi, journée de récup, une bonne séance d'étirements spécifique nat', vu ma souplesse légendaire des épaules... Ca fait vraiment du bien mais le top serait d'avoir un sauna chez soi, ça, ça le ferait.