• Glace et biocarburant...

    Bon, tout le monde l'aura sentit, le froid est bien là. Avec la neige tombée ces derniers temps dans les Alpes, rien de mieux pour la semaine qui se profile sur Bessans, pour Nouvel An. Encore de belles sorties en ski de fond, dans le silence des étendues glacées et la beauté du site mauriennais...

    Dire que j'ai hâte d'y être est un doux euphémisme... même si le travail me ramène plutôt aux températures des îles dans lesquelles mes clients partent ces temps-ci : îles tanzaniennes (Mafia, Pemba et Zanzibar), îles du bout du monde (Polynésie), îles de l'océan indien (Seychelles et Maldives) et îles d'Asie (Palau et Bali)... Bon, certains iront quand même passer le Nouvel An en Laponie suédoise, fêter la nouvelle année sous un tipi lapon, en famille : le rêve, sous les Aurores Boréales...

    A part cela, question sport, un peu de natation (laborieuse) et surtout de la course à pied : il fait frais mais il n'y a pas grand chose pour empêcher de courir... le verglas peut être, et encore, en forêt, on le rencontre rarement.

    Pour revenir sur le biofuel et les requins du Groenland, 2 scientifiques ont tout bonnement émis l'idée d'utiliser ces animaux nuisibles (de plus leur viande est toxique ! saloperie va !) pour en faire du biocarburant, revendus bien sûr par les inuits à de braves compagnies énergétiques... Et cette brillante idée est évidemment totalement soutenue par la Greenland's Hunting and Fishing Association (vous traduisez ?).

    Ces animaux, très peu connus et très peu étudiés, qui vivraient jusqu'à 200 ans, avec donc une période de croissance extrèmement lente, se reproduisant dans les mêmes proportions (un Apex Predator se reproduit extrèmement difficilement, son utilité pour la Nature est d'être au sommet de la chaîne, pas de pulluler - à part l'Homme bien sûr) sont déjà en voie d'extinction aux dires de l'IUCN.

    En tuer quelques milliers seraient donc une catastrophe écologique, et tout cela pour quel objectif : des éco-carburant ! Le joli mot que voilà, si politiquement correct. Je ne détruis pas la bio-diversité, je fais de l'écologie... Ha, ils l'ont bien compris, tout ceux pour qui un seul mot compte, l'argent, que notre époque permet tous les délires et dérèglementations, tant que l'on peut trouver une parade sémantique appropriée et ... intouchable (à quoi leur servirait leur avocats sinon ?). Imaginez par exemple que nos chers amis nippons arguent de faire de la recherche scientifique afin de cautionner leur prise annuelle de baleines (par lot de 50 bien sûr !). Et tout le monde laisse faire, sauf certains comme le SheaSheperd de Watson, mais les écolos-pirates sont-ils vraiment la solution ?...

    Allez zou, partons plutôt forer en Alaska ou en Antarctique pour trouver ce bon vieux pétrole, là-bas, personne n'entend les animaux crier... sick...


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